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Commentaire
A la fin du XIXème siècle, Sacaze signale "à l'intérieur d'un cromlech de 4 mètres de diamètre est circonscrit un second de 2 m de diamètre entourant le menhir". En fait, on ne voit aujourd'hui qu'un seul cromlech entourant le menhir.
Le menhir, blanc, est un bloc de calcaire marbreux saccharoïde qui, si on en juge sa nature géologique, provient des environs de Saint-Béat. Ceux qui l'ont édifié l'ont donc transporté sur une distance de 20 km. Sa silhouette se distingue depuis la vallée. Vaguement anthropomorphique, il a pu évoquer une femme revêtue de la capuche traditionnelle, une bergère (ou un berger) pétrifié avec son chien et ses moutons. Les fées (les hadas) et leurs enfants (les hadeths) venaient la nuit, dit-on, depuis leur grotte proche danser autour de lui.
Encore vers 1950, les filles en quête d'un amoureux ou les femmes en mal d'enfant allaient l'embrasser et chantaient une chanson que rapporte Isaure Gratacos : "Peira Hita, bailha me 'ra pica hita" (pierre dressée, donne-moi une ... dressée) ou de manière moins crue "Peira hita, peira bendita, balha me un peiro aireter" (pierre dressée, pierre bénie, donne-moi un bel héritier).
Ce menhir a été victime d'une pelleteuse de la DDE en 1982 pendant l'aménagement d'une plateforme pour garer les voitures. Il est resté couché sur la pente herbeuse jusqu'à ce que les villageois de Bourg d'Oueil, désolés de ne plus l'apercevoir en haut du col, décident de le remettre en place.