N47.416 E3.94774 [LAT LON DEG II] - prise sur carte 1:25.000
Lambert IIE : 721 573,2 269 726 [Lambert II]
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Commentaire
Cette roche a la particularité de présenter dans sa partie supérieure une cavité qui est remplie d’eau en toutes saisons, cette eau est encore recherchée pour la guérison des maladies de peau, des verrues et des dartres, entre autres (dartres se disant "diètes" en morvandiau, ce qui explique facilement le nom de la Sainte).
Parlant de Vaupître, Courtépée écrit : "Il sort d'un rocher situé dans un bois une eau qu'on va chercher pour les darters..." et l'abbé Henry Vaast nous en fournit cette explication légendaire : "Une vierge, nommée Diétrine, vivait en paix dans la solitude de ces bois, un chasseur la découvrit et la poursuivit pour lui faire violence, arrivée devant la roche aujourd'hui vénérée, elle s'écria : Ah ! si tu voulais t'ouvrir et me cacher dans ton sein !, à l'instant la pierre se fendit, et la vierge se précipita à l'intérieur où elle est à jamais ensevelie...".
Sainte-Diétrine ne figurant dans aucun martyrologe, son histoire se réduisant au thème du rocher qui s'ouvre pour protéger l’innocence, laissons parler l'abbé Vaast, qui va nous donner de précieux détails sur le pèlerinage : "Les malades atteints de dartres, s'ils n'y vont pas eux-mêmes y envoient quelqu'un à leur place, on récite devant la pierre en l'honneur de sainte Diétrine, cinq Pater et cinq Ave, si le malade doit guérir, la pierre sue de grosses gouttes, si au contraire, elle demeure sèche, tout remède reste inutile...", on boit de l'eau puisée dans la fontaine, ou dans le ruisseau qui coule à proximité, on en porte aussi au malade, celle de la cavité de la pierre étant bien entendu préférée.