N47.78884 W3.41617 [LAT LON DEG II] - prise sur carte 1:25.000
Lambert IIE : 169 325,2 325 706 [Lambert II]
Téléchargement du fichier GPS au format GPS XML, TomTom OV2, ou CSV du site et de ses éventuels points d'accès
Commentaire
Ancien cimetière, au sud de l'église.
Comprenait autrefois deux travées supportant au total seize personnages, dos à dos.Restent les statuettes de Saint-Pierre, Saint-Paul, Sainte-Catherine. Avant XVIIIeme.
La paroisse de Quéven est à l’origine constituée de deux entités à savoir la paroisse de Bihoué et de Quéven, rattachée probablement à la fin du XVe siècle. L’une et l’autre sont mentionnées respectivement en 1380 et 1382. Dans tous les cas, on peut supposer qu’il existait pour chacune une église. Dans le cas de l’église paroissiale, placée sous les patronages de saint Pierre et saint Paul, les premières traces ne remontent qu’en 1676, époque à laquelle elle fut agrandie. Au XIXe siècle, l’église connaît de multiples restaurations ayant son clocher tantôt à l’Est tantôt à l’Ouest…
Lors de la Seconde Guerre Mondiale, elle fut bombardée et le clocher dynamité. Le 28 juillet 1676 débute la reconstruction selon les plans de l’architecte Caubert de Cléry. Le calvaire de l’ancien cimetière qui jouxte l’édifice est daté du XVIIe siècle et semble être l’oeuvre de Roland Doré (originaire du Finistère) à qui l’on doit de magnifiques enclos et calvaires du Trégor et de Cornouailles…
Le statuaire provient de la chapelle de la Trinité. La Trinité, groupe sculpté en pierre polychrome, date de la fin du XVème siècle. La statue de sainte Apolline, en bois polychrome, date du XVIème siècle, la statue en bois polychrome de la Vierge de Pitié date du XVIIème siècle. Ces deux dernières statues proviennent le l'ancienne chapelle de la Trinité détruite en 1944, victime des bombardements. L’orfèvrerie est autrement plus riche et se compose de calices et patène allant du XVIIe au XIXe siècles.
L'église paroissiale a la forme d'une croix latine, avec un chevet semi-circulaire. Les autels latéraux sont sous le vocable du Rosaire et de saint Jean-Baptiste. Au bas de la nef, s'élève une tour carrée, surmontée d'une belle flèche en pierre, qui s'aperçoit de fort loin. Dans le cimetière, on remarque une croix prismatique en pierre, à deux traverses chargées de statuettes, figurant le Christ, la Vierge, les Apôtres, etc, ... en tout seize personnages adossés deux à deux. Sur le pied on lit ces mots gravés en capitales romaines : I. MARIA.
Aujourd’hui, elle conserve en outre une riche collection de statues provenant d’une ancienne chapelle quévenoise…