N44.01647 E2.26901 [LAT LON DEG II] - prise sur carte 1:25.000
Lambert IIE : 594 577,1 890 563 [Lambert II]
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Commentaire
Ce mégalithe situé en bordure de la route de Valdériès à Valence, à la hauteur du Puy-Saint-Georges, a donné naissance à plusieurs légendes. Le plus généralement on attribue l'épisode à la Vierge comme pour le dolmen de Milhars. Celleci venant des montagnes de l'Aveyron voulait contribuer à la construction de la cathédrale d’Albi :
C'était la Sainte Vierge qui portait une pierre sur la tête, une sous chaque bras, et quand elle arriva là, elle vit que la cathédrale était achevée et elle les posa là.
Pour d'autres dans une version plus anachronique, la Sainte Vierge aurait abandonné les pierres à cause de la présence des huguenots dans le pays.
Dans le roman Catherine de Valdériès (Rieunaud, Edouard. Catherine de Valdériès, 1973) l'auteur attribue à sainte Cécile la présence des trois pierres formant le mégalithe. Celle-ci, ayant entendu dire qu'on lui érigeait une cathédrale à Albi et que les ouvriers, manquant de pierres, construisaient l’édifice en briques cuites, voulut contribuer à l’entreprise. Elle prit trois énormes pierres, l’une sur la tête et une sous chaque bras. Arrivée au sommet du Puy-Saint-Georges, voyant que la cathédrale était terminée, elle jeta les trois pierres qui roulèrent jusqu'à l'endroit où elles se trouvent encore aujourd'hui.
Un habitant de Valdériès nous rapporta cette même légende mais en mettant en scène un ange.
D'autres attribuent les faits à saint Georges :
L'église de Valdériès avait besoin de réparations. Et alors pardi, ils avaient besoin de pierres. Et à ce moment là saint Georges était là-haut, au Puy-Saint-Georges. Et il avait un cheval, je ne sais pas si vous le savez ? parce qu’il y avait l'empreinte du pied du cheval à côté d'une fontaine qui se trouve au Puy-Saint-Georges. Il y avait une fontaine là haut. Alors sur un côté il y a une pierre où il y a comme une empreinte de fer de cheval. Et saint Georges avait chargé trois pierres énormes, une sous chaque bras et l’autre sur la tête, et il descendait sur Valdériès.
Et naturellement il avait choisi d'emprunter le côté le moins abrupt car il était chargé comme un âne. Et quand il arriva là il rencontra je ne sais pas qui en train de monter de Valdériès qui lui dit :
- Où vas-tu ?
L'autre lui répondit :
- Eh bien je vais porter des pierres à Valdériès !
- N'y va pas malheureux car les protestants ont pris Valdériès ! Ce n’est pas le moment d’y aller !
Et alors c’est pour cela qu’il posa ces pierres là où elles sont encore.