ACMA : Ateliers de Constructions de Motocycles et d'Accessoires
En Italie VESPA inonde le marché et la France, qui désire se séparer de certaines usines nationalisées, créé la société ACMA dont les usines sont situées à Fourchambault. Le VESPA français ressemble trait pour trait à son homologue italien puisque la firme a racheté à PIAGGIO la licence de fabrication. Un détail va pourtant les distinguer : la position du phare qui passe du garde-boue avant (VESPA) au guidon (ACMA).En 1951, le VESPA français possède un bloc-moteur deux-temps de 125 cm3 donnant 4 CV et pesant 87 kg. De 1952 à 1958, le VESPA français reçoit peu d'améliorations et fête, en 1953, son 100.000me exemplaire ! C'est en 1956 que l'Italie féte le 1.000.000me exemplaire (ce chiffre comprend les productions italiennes, allemandes et espagnoles).
En 1956, le VESPA 150 GL fait son apparition, il est doté d'un moteur 150 cm3 avec une boîte 4 vitesses. La cylindrée passe à 6,2 CV pour une vitesse de pointe de 85 km/h. Ce modèle entre directement en concurrence avec le 150 LD de LAMBRETTA.Les années 1959-1960 voient la fin d'ACMA malgré un remaniement durant la récession de 1957-1958. De ce remaniement sont nés deux scooters de 125 (4,5 CV) et 150 (5,4 CV) cm3, tous deux à 4 vitesses. Le 150 GL est remplacé par le GS importé tout droit d'Italie où il est apparu en 1954. Le GS développe 8 CV pour une vitesse de 100 km/h.
En 1962, ACMA ferme ses portes, et VESPA FRANCE est créé pour l'importation des scooters italiens destinés au marché français.
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